Depuis la création de ce site web en 2004, j’ai eu la chance, dans le cadre de son animation, d’échanger avec bon nombre de personnes. Il s’en est progressivement dégagé une impression diffuse concernant les relations vécues par les candidats avec leur jury local : celles entretenues au sein d’une école d’ingénieur ne seraient pas les mêmes qu’en université.
Les avis des candidats et des jurés s’avérant quelquefois passionnés, j’ai décidé d’apporter une petite touche d’objectivité. Cela m’a conduit à réaliser un sondage sur ce site, du 22 janvier 2009 au 27 novembre 2011.
Ce sondage a pris la forme suivante : « En tant que candidat au titre d’Ingénieur DPE, pour votre épreuve, votre jury était celui d'une :
- Ecole d’ingénieur et le contact a été constructif
- Université et le contact a été constructif
- Ecole d’ingénieur et le contact a été mauvais
- Université et le contact a été mauvais »
56 personnes ont pris la peine d’y répondre. L’illustration ci-dessous en fournit le résultat. Je tiens à préciser que les votes ont été exprimés à un rythme lent et régulier, ce qui incline à penser que personne n’aurait délibérément tenté de faire pencher la balance d’un côté.
Deux choses majeures en ressortent :
- Les candidats sont moins nombreux à passer par une université, … à moins que ceux qui choisissent ce type d’établissement boudent davantage mon site, ce dont je doute
- L’expérience vécue avec le jury est largement plus positive en école d’ingénieur qu’en université
Partant de ce constat, je me garde bien de pourfendre les universités. Je ne prétends pas non plus conseiller les candidats dans le choix de leur établissement scolaire. Cependant, les faits sont là et il appartient à chacun, candidat ou juré, d’en tenir compte avec discernement.
Il va sans dire que cela n’est pas gravé dans le marbre, les contenus dynamiques contribuant au charme du web. Par conséquent, si cet article vous étonne ou vous choque, n’hésitez pas à me contacter pour que nous en discutions. Il y a effectivement là matière à débat et, n’aimant ni la pensée unique ni l’art de l’esquive, je ne serais pas fâché d’y prendre part.